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mardi 17 octobre 2017

Prime à l'achat d'un vélo électrique

Courrier des lecteurs de l'Indépendant.

On vient d'apprendre que l'Etat supprimait la prime de 200 €uros à l'achat d'un vélo électrique. Un membre du gouvernement aurait sous-entendu que c'était aux collectivités locales de la prendre en charge. Avec les restrictions budgétaires dont ces dernières sont frappées, cela me semble assez illusoire.


La prime de plus de mille €uros à l'achat d'une voiture électrique est-elle également supprimée, ce qui génèrerait une économie pour l'Etat et délèguerait aux collectivités locales une responsabilité nettement supérieures ? Que nenni ! J'entends déjà braire nos valeureux constructeurs.


Ne faut-il pas soutenir une de nos industries les plus visibles qui envahit l'espace public, l'espace sonore, et l'atmosphère que nous respirons, avec ses véhicules de plus en plus lourds qui, pour l'exportation, c'est à dire l'essentiel de leur production, resteront d'ailleurs motorisés au pétrole ?


La fabrication de vélos électriques n'est-elle pas aussi une industrie ? Ce n'est pas pareil. Outre que le vélo électrique est beaucoup moins valorisant, pour le prestige et pour le PIB, qu'une voiture électrique, le marché est nettement pris par les Chinois, voire les Japonais et assez peu par les Européens.


Même si une grande part des trajets en voiture font moins de 5 km, avec en moyenne guère plus d'une personne à bord, on ne tient pas compte du fait qu'un vélo électrique, bien plus léger, consomme, à service quasi égal, des dizaines de fois moins d'énergie.


En fait, les budgets publics n'ont pas réellement intégrés les paramètres énergétiques dans leurs arbitrages. Il faut dire que l'espoir de croissance, aux yeux des économistes et des décideurs, c'est beaucoup plus important que les kilowatts.


Donc, le véritable slogan des services de propagande de l'Etat devrait être : "L'énergie est notre avenir, économisez la !" Au moins les choses seraient claires. Aux citoyens les petits gestes écoresponsables. A l'Etat, la gabegie énergétique !

Jean Monestier.

Diplômé en économie auprès de l'Université de Toulouse,

Membre de diverses associations intéressées au problème des transports,
Objecteur de croissance,
Etudiant en collapsologie,
Militant pour le maintien d'une biosphère humainement habitable.

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