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dimanche 3 août 2014

Des auditeurs se rebiffent

     Dans l'anémie générale de l' audiovisuel restait un îlot de résistance sur France Inter où des voix, des thèmes refoulés ailleurs pouvaient se faire entendre : l' émission de Daniel Mermet ''Là bas si j' y suis ''qui bien que déplacée à une heure de moindre audience tenait bon le cap d' une réelle indépendance d' esprit quels que soient les reproches d'autoritarisme et d' ostracisme qu' on ait pu faire à son capitaine.

     Faire disparaître cette émission sous le prétexte de l' âge de son animateur nous semble fallacieux....alors que son équipe bien plus jeune pourrait prendre sa succession.....et que loin de perdre des auditeurs, vu la tranche horaire, elle en avait gagné proportionnellement.

     Le paradoxe est que c'est sous le pouvoir d' une ''gauche'' qui brandissait l'épouvantail des libertés menacées sous la présidence de Nicolas Sarkozy que la direction de France -Inter met en question l' existence  d' un espace de parole presque unique....on pourrait aussi évoquer la liquidation de l' émission d' interviews d' Alain Veinstein sur France-Culture et l' extrême limitation à un seul soir et à des sujets plus généraux de '' Ce soir ou jamais '' de Frédéric Taddei sur A2....

     Au-delà des pétitions nous appelons les défenseurs de la liberté d' expression à intervenir où ils peuvent dans toutes les émissions du Service public et du groupe Radio-France en particulier 
afin de rappeler le sens de son existence : un service rendu à la parole du peuple, payé  par les contribuables d' un pays qui ose encore se prétendre aujourd'hui '' Terre de la Liberté ''.


Des habitants du Conflent, des sympathisants de Cafés Repères du Roussillon
et autres auditeurs de  '' Là bas si j' y suis. ''


1 commentaire:

  1. Oui ! Daniel Mermet nous manque déjà.
    Comment une radio de service public peut-elle supprimer sans autre procès une émission qui avait tant de succès ?
    La liberté d'expression ferait elle peur ?

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