Ce blog rassemble, à la manière d'un journal participatif, les messages postés à l'adresse lemurparle@gmail.com par les personnes qui fréquentent, de près ou de loin, les cafés repaires de Villefranche de Conflent et de Perpignan.
Mais pas que.
Et oui, vous aussi vous pouvez y participer, nous faire partager vos infos, vos réactions, vos coups de coeur et vos coups de gueule, tout ce qui nous aidera à nous serrer les coudes, ensemble, face à tout ce que l'on nous sert de pré-mâché, de préconisé, de prêt-à-penser. Vous avez l'adresse mail, @ bientôt de vous lire...

BLOG EN COURS D'ACTUALISATION...
...MERCI DE VOTRE COMPREHENSION...

samedi 25 février 2012

COMPTE RENDU CAFE REPERE jeudi 16 Février 2012

Nous étions environ 25 ce soir au café repère
Les points suivants ont été présentés ou discutés :
 
1-  procès aujourd’hui contre un viticulteur et sa yourte à Banyuls .
Article de l'Indépendant :
 
2- soirée cinéma des ciné-rencontres : « Les nouveaux chiens de garde » au foirail de Prades le vendredi 24 février à 20h, suivi d’un débat .
 
3- point sur l’organisation de  «  La chaine Humaine » du 11 mars :         2 bus sont prévus au départ de Perpignan et des covoiturages s’organisent à partir du Conflent.
 
4- Ronan évoque les projets de  recherches d’hydrocarbures en Méditerranée qui se font en grande profondeur et qui ont des effets catastrophiques sur la faune marine et les parcs naturels. Des collectifs se mobilisent à Marseille. A suivre…
A surveiller aussi les recherches de gaz de schistes et huile de schiste car les compagnies continuent de prospecter.
A suivre aussi, le business du solaire car certains ont reçu la visite d’une entreprise qui installe le tout solaire chez des particuliers avec de gros « cadeaux ». Rien à voir avec Enercoop.
 
5- Point sur le SEL du Conflent qui tient son Assemblée Générale le 19 février
 
6- François précise où en est l’association « Localement vôtre en Conflent » et répond aux questions.
 
Projet d’un marché au printemps.
7-Point sur l’immobilier à Prades : 24 appartements au centre ville, projet de 30 hectares de terres agricoles rachetées pour une future zone artisanale ou commerciale.
 
8-Discussion sur les questions des déchets dans la nature, du non-respect des citoyens et de certaines collectivités, et des politiques de traitement des déchets.
 
PROCHAIN CAFE REPERE :   LE 15 MARS 2012

lundi 20 février 2012

La Cabine à Graines


Nucléaire. Chaine Humaine. Dimanche 11 mars : ça se précise

Bonjour à tous,

Pour rejoindre Avignon à Lyon avec une chaine humaine il faudrait
environ 152 000 personnes !
En Allemagne ils étaient 120 000 et le gouvernement a pris la décision
de sortir du nucléaire.
Au motif que le nucléaire n'est soit disant pas cher, le gouvernement
français lui, vont prolonger à 40 ou 50 ans, des réacteurs prévues
pour une période de 30 ans !
Les nouveaux réacteurs dit EPR, Flamanville et Penly sont en
construction et en projet.
Pour faire du fric la France aimerai bien en vendre  à l'Inde, à la
Chine et à tous ceux qui seraient intéressés.
Le plutonium prolifère et les déchets radioactifs s'accumulent.
Selon le ministre de l'industrie, "le citoyen français est davantage
concerné par son pouvoir d'achat, que par les problèmes
environnementaux".

Électeurs, contribuables, consommateurs, on nous considère comme des bœufs !

On va pas rester sans rien dire.
Un an après le début de la catastrophe de Fukushima
Nous ferons entendre nos voix par dessus les urnes électorales.
Pour l'avenir de la Terre et de l'Humanité, nous ne voulons pas de
cette énergie mortifère.
C'est désormais le temps de la transition énergétique.
Ensemble, nous pouvons faire de cet évènement
la plus grande chaîne humaine jamais organisée en France
.

Lisez et diffusez L'appel national à mobilisation
http://chainehumaine.org/Appel-national-Le-11-mars,31

Au départ de Perpignan.
Un premier bus, organisé par le collectif des PO pour sortir du
nucléaire, est désormais plein, 53 personnes.
Par ailleurs, les groupes locaux de Greenpeace ont été sollicités pour
faciliter la logistique sur place,
7 personnes de GP Perpignan partiront en minibus, pour être là bas
dans la matinée.

Un 2éme bus au départ de Perpignan, organisé par la coopérative EELV
et ouvert à tous dans les mêmes conditions que le premier,
accueil maintenant les nouveaux inscrits.

Contact pour réservation : sylvain Guerin sguer135@gmail.com,
Tel : 0684452202
.

Le règlement se fera dans le bus. 20€ A/R, tarif réduit pour les
fauchés et les enfants 10€
Sachez aussi que notre équilibre budgétaire  est précaire et repose
sur la solidarité.
Aussi, les personnes ne pouvant venir, peuvent participer :
chèque à l'ordre de: Pascal Blanchon, 72 rue des Roses, 66140 Canet.

Des coordinations de co-voiturage se mettent en place
Côte Vermeille:  jeanpierrecapitaine@orange.fr 04 68 88 30 15
Valespir: chburiez@sfr.fr
Conflent,Cerdagne: elisabeth.andolfo@wanadoo.fr

Dimanche 11 mars,
le RV est à 9h30, parking de la piscine du Moulin à  Vent, Perpignan.
Départ 10h.
Les bus rejoindront la chaine humaine au village de Piolenc vers 13h
(Rt N7, 7Kms nord Orange).
Pic-nique tiré du sac en arrivant à destination.
Événement Chaine Humaine
Départ 17h, retour à Perpignan prévu vers 20h.

Pour faire basculer la politique énergétique, Inscrivez vous !
Faites circuler cette infos à tous vos contacts.
Commandez gratuitement tracts et affiches,

http://chainehumaine.org/

De l'ambition pour l'Ecole (pétition fcpe)

Merci de rendre service à l’école.
Plus la pétition sera signée, plus notre représentativité sera confortée, plus notre force sera considérée.
Plus nos valeurs seront prises en compte et notre combat récompensé.
Tu as certainement un compagnon, un ami, un membre de ta famille qui conscient, voudra signer. Informe le.
Gérard
Vous recevrez un courriel pour confirmation.
« TOUTE PARCELLE D’ECOLE PERDUE NE SE RECUPERE PAS !»
Nous exigeons l'arrêt de la politique de démantèlement de l'Ecole publique !
Signez et faites signer notre pétition De l'ambition pour l'Ecole

Adhérez et faites adhérer à la FCPE
Quand on ouvre une école on ferme une prison, selon Victor Hugo ?
Quand je ferme des écoles, dissuade les parents de choisir certaines options, j’ai une prime. Qui suis-je ?
Monsieur le ministre, si vous pensez que l’éducation coûte trop cher,
tentez l’ignorance.
Face à la gravité des attaques actuelles, contre notre école publique, pour que nous cessions, chacun dans notre coin, d’être isolés, d’être impuissants à nous indigner, pour que nos voix puissent être entendues,
rejoignez la FCPE.
La phrase d’Anatole France (le petit Pierre) dont le MEN pourrait s’inspirer :
‘De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure’
Gérard DOZ Président Départemental FCPE66Horaires d'ouverture de la FCPE66Lundi 15 heures à 20 heures                Mercredi 15 heures à 20 heures
Jeudi 15 heures à 20 heures                Vendredi 15 heures à 20 heures
Adresse FCPE66 : Résidence Dauder de Selva - bât 4  - Rue du Petit Saint Christophe
BP 70530 - 66005 Perpignan Cedex
Site FCPE66 en cours de construction : www.fcpe66.fr
Adresse Mail : fcpe66@gmail.com
Téléphone fixe : 04 68 34 29 38
Numéro de fax : 09 62 35 65 20
Téléphone portable personnel du Président de la FCPE66 : 06 03 70 53 76
Description : Logo Coeur         Description : Logo66          Description : Logo

samedi 18 février 2012

C'est quoi un café repère ?



La vidéo est accessible ici : 


ou là :

http://www.dailymotion.com/video/xoyaip_de-la-radio-au-cafe_news#from=embediframe

Les frangins du Vallespir

Salut tout le monde!
Prochain repaire à Serralongue :

VENDREDI 17 FEVRIER à 18h toujours au café du village
ci-joint l'affiche prévue pour le repaire 

et faites tourner l'info svp autour de vous !

Luc a lancé un sujet : le protectionnisme 


mais si vous voulez aborder  d'autres sujets , allez-y!!!!
Voilà à vendredi!
eve
une grosse bise à Eve de la part de la webmasteuse :)

vendredi 17 février 2012

appel à soutien à Jean Luc Préaux

Depuis 2007, Jean Luc, petit agriculteur vigneron et saisonnier comme beaucoup sur la côte vermeille, s’est installé sur son terrain au lieu dit Le franc sous la « Tour Pagès », sur les hauts de Banyuls sur mer.
Il a installé un hangar en bois et des tonnes d’eau pour son activité agricole, ainsi qu’ une yourte pour habiter avec ses fils, car il est impossible de se loger décemment à Banyuls et sur la cote vermeille avec des revenus modestes et saisonniers.
Il a choisi de vivre dans la simplicité, a installé des toilettes sèches, défriche son terrain pour prévenir les menaces d’incendie, et y élève des chevaux.

Une riche propriétaire immobilière, qui met en vente à 1,7 millions d’euros la tour Pages, mitoyenne du terrain de Jean-luc a porté plainte, afin d’obtenir la destruction de la yourte, du hangar et des réservoirs d’eau ..
Début août , Jean Luc a reçu une convocation au tribunal correctionnel de Perpignan. Il risque une condamnation à démolir sa yourte et son hangar d’activité, assorti d’amendes élevées.

Jean Luc demande seulement à vivre sur son terrain comme des centaines de ménages dans le département vivant dans des habitats légers et non reconnus , car le foncier et l’immobilier sont rares, chers, et de plus en plus réservés au tourisme, ou à des riches investisseurs.

Nous apportons notre soutien à Jean-luc, demandons l’arrêt des poursuites à son encontre, et que soient respectés le droit de chacun de se loger et de vivre dignement, particulièrement pour celles et ceux qui travaillent ici et font vivre le pays.

Nous demandons l'arrêt des poursuites qui menacent la yourte et l’activité agricole de Jean Luc Préaux (Banyuls sur mer)

Nous apportons notre soutien à Jean-luc, demandons l’arrêt des poursuites à son encontre, et que soient respectés le droit de chacun de se loger et de vivre dignement, particulièrement pour celles et ceux qui travaillent ici et font vivre le pays.

Pour info, le lendemain de l'envoi du courrier de la confédération paysanne au maire de Banyuls sur mer,
Jean Luc apprenait par son avocate que l'avocat de la mairie venait de l'informer que
celle-ci se désistait dans cette affaire et ne se constituait plus partie civile.
Jean Luc doit comparaître devant le Tribunal correctionnel de Perpignan
Palais de Justice, Place Arago
JEUDI 16 FEVRIER 2012 à 8h30

Il risque une condamnation à démolir sa yourte et son hangar d'activité, assorti d'amendes élevées.
Il a le soutien de la confédération paysanne régionale et nationale ainsi que le soutien de
l'association Défense Habitat Léger (Ariège) affiliée au DAL

Jean Luc demande seulement à vivre sur son terrain comme des centaines de ménages dans le
département vivant dans des habitats légers et non reconnus, car le foncier et l'immobilier sont
rares, chers et de plus en plus réservés au tourisme ou à de riches investisseurs et aux spéculateurs.

Il a besoin de votre soutien et donne rendez-vous

JEUDI 16 FÉVRIER 2012 à 8h15 devant le TRIBUNAL PLACE ARAGO
Avant d'aller remplir la salle d'audience.

samedi 11 février 2012

Infos, collectif 66 sortir du nucléaire

Bonjour,

En ce moment beaucoup d'articles de presse sur le sujet du nucléaire,
sans compter tout les courriels du réseau sortir du nucléaire qui
pleuvent dans ma boite au lettre. Je ne veut pas vous envahir d'infos,
sans doute en avez vous déjà, mais j'aimerai toutefois attirer votre
attention sur le 2 articles suivants:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/01/a-fukushima-des-maires-francais-face-a-l-ennemi-invisible_1637285_3244.html

http://www.politis.fr/Sarkozy-a-Fessenheim-On-ne-la,17112.html

Le gouvernement français est écœurant !
Nous citoyens, convaincus de la nécessité de changer de politique
énergétique,  devons faire entendre très fort,
notre volonté de sortir de cette énergie mortifère qu'est l'énergie nucléaire.


Eric

Appel de Marie-Monique Robin: Comment on nourrit les gens ?

" Je vous informe que j'ai créé ma maison de production pour mon prochain film (et livre) "Comment on nourrit les gens?" (sur ARTE, en octobre 2012) S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques mais aussi expériences paysannes , il tentera de montrer qu'il existe des alternatives viables d'un point de vue agronomique et économique au modèle agro-chimique, basées sur l'agro-écologie et l'agriculture familiale, qui permettront de nourrir le monde (ce que n'est pas parvenue à faire l'agriculture chimique).

Je lance un appel à souscriptions (préachat d'un DVD à tirage limité à 2500 exemplaires) sur mon site pour soutenir ce projet (rubrique"la nouvelle enquête"):
http://www.m2rfilms.com/

Il y a une bande annonce du film (rubrique "la nouvelle enquête") où l'on voit Olivier de Schutter, le rapporteur des Nations Unies pour le droit à l'alimentation lorsqu'il a présenté son rapport sur l'agro-écologie en mars dernier à Genève :
http://www.m2rfilms.com/crbst_0.html

Ce serait super si vous pouviez faire circuler le lien sur votre carnet d'adresses .

Télérama a annoncé mon projet sur son site:
 
http://television.telerama.fr/television/les-spectateurs-nouvelle-source-de-financement-des-docs,68322.php

Actuellement nous sommes à 1600 souscriptions. 900 sont encore disponibles!

Cordialement, Marie-Monique Robin "

vendredi 10 février 2012

Xavier Bertrand à Prades

Rassemblement unitaire Prades vendredi 10 février 9h45

Vendredi 10 février, Jean Castex, maire de Prades et conseiller « social » de Nicolas Sarkozy, reçoit Xavier Bertrand, ministre du « Travail » pour poser la première pierre du futur Pôle Emploi de Prades. Les organisations du Conflent soussignées s’élèvent contre ce qui s’avère une mascarade destinée à faire oublier la casse des emplois et des acquis sociaux à laquelle ils se sont livrés depuis cinq ans. Nous serons vendredi 10 février à 9h45 devant le futur site de Pôle Emploi (près de la gare SNCF de Prades) pour honorer nos « emplois disparus » et interpeller le ministre et son compère Jean Castex.

CGT Conflent, Solidaires 66, Attac, Front de Gauche (PCF, PG), NPA, PS (section Prades)
___________________________________________________________________________

Vidéos de la manif

http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=1DRqUBXJ9yE
 
et (tout)petit compte-rendu  
Bonjour
60 à 70 personnes. Ce qui n'est pas mal du tout vu la relative précipitation dans laquelle cela a été préparé et le fait que c'était en pleine journée de travail. Une bonne couverture de A la mémoire des emplois disparus sous l'ère Sarkzozy"... Malheureusement peu de monde dans les rues mais on a été bien remarqués. Impossible d'approcher le "ministre du travail" (du chômage et de la précarité !!). Les orthophonistes qui ont essayé (une dizaine) de le faire devant Saint-Michel se sont fait repousser brutalement par les gendarmes alors que leur rassemblement était "autorisé"...
Je crois que l'on a quelque peu gaché la petite fête de Bertrand-Castex. On va essayer de continuer de leur pourrir le quinquennat finissant de Sarko !
A bientôt, j'espère !
Jean

mercredi 8 février 2012

Un message de Daniel Mermet

mardi 07 février 2012


A l’attention des animateurs des Repaires de « Là-bas si j’y suis »

Attention, samedi 26 MAI 2012,
DEUXIEME REPERE DES REPAIRES de LA-BAS !

Chères et chers AMG,
Souvenez-vous, le 5 mai 2007, juste avant la clôture de la campagne pour les élections présidentielles, Nicolas Sarkozy se rendait sur le plateau des Glières, haut lieu de la résistance. Il avait juste oublié d’inviter les résistants dans son pèlerinage. Aussitôt une grande manifestation s’organisait contre cet opportunisme électoraliste. Avec Stephane Hessel, Raymond Aubrac et une foule de résistants d’hier et d’aujourd’hui naissait un mouvement citoyen sur les valeurs du programme du Conseil National de la Résistance.

Dès le début et chaque année l’équipe de « Là-bas si j’y suis » a participé au rassemblement annuel.

Et l’an passé, le 14 mai 2011, nous avons eu le plaisir de nous retrouver à Thorens-Glières pour le premier Repère des Repaires de « Là-bas si j’y suis », une première qui fut un succès mémorable !

Aussi cette année nous nous lançons dans la
deuxième édition du Repère des Repaires
de « Là-bas si j’y suis »
le samedi 26 mai 2012 à Thorens-Glières.
Rencontres, musique, débat, le programme de la soirée est en cours.

En 2005, dans son émission sur France Inter, Daniel Mermet lançait l’idée des « repaires de Là-bas si j’y suis » ; des auditeurs se retrouvent dans un café pour débattre dans un esprit d’autodéfense intellectuelle. Sans organisation formelle, sans ligne directrice, réunissant de cinq à cent personnes, pour aborder des sujets graves ou frivoles, souvent avec beaucoup de rigueur, c’est aujourd’hui plus de 150 repaires qui existent en France, mais aussi à Bruxelles, Barcelone, Genève, Montréal, Budapest !

Nous disposons cette année de beaucoup plus de temps pour informer
tous les AMG qui participent à nos Repaires et pour organiser les transports.
Nous vous proposons également de créer un forum pour échanger toutes les
idées pour cette deuxième édition.

Pour cette deuxième édition nous sommes très impatients de nous retrouver et de partager les différentes expériences qui font l’étonnante vitalité des Repaires de « Là-bas si j’y suis ».

Très cordialement

Daniel Mermet Philippe Savalle Dany Bruet
Repaire de « Là-bas si j’y suis » Repaire de « Là-bas si j’y suis »
De Meythet-Annecy d’Aix en Provence et Marseille




Nucléaire. Chaine Humaine. Dimanche 11 mars


DIMANCHE 11 MARS 2012
FUKUSHIMA : 1 AN !

 Un an jour pour jour après le début de la catastrophe en cours à
Fukushima, formons une grande chaîne humaine d’Avignon à Lyon dans la
région la plus nucléarisée d’Europe.

LISEZ ET DIFFUSEZ L’APPEL NATIONAL

Le collectif des Pyrénées Orientales Sortir du nucléaire s’active pour
organiser un départ en car de Perpignan
Bougez, c’est mondial et près d’ici.

Pour s’incrire : e.lebalier@gmail.com

Renseignements téléphoniques : 06 74 71 52 95

Ensemble, nous pouvons faire de cet évènement la plus grande chaîne humaine jamais organisée en France.

http://chainehumaine.org/

Nous avons mis en place un sondage «CHAINE HUMAINE contre le nucléaire le 11 mars» sur le site Doodle.
Le lien pour savoir combien veulent prendre le bus est le suivant:

http://www.doodle.com/shzzrz5nx8bp6nsu

confirmer par mail

lundi 6 février 2012

Mouseland

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Fu2k_IbQ1zw

Au pays des souris, on vote tous les 4 ans.
Pour des gouvernements de chats. Un coup chat noir, un coup chat blanc.
Las. Noir ou blanc, c’est toujours la même politique d’oppression pour le peuple des muridés. Alors on essaye les chats mi-blanc mi-noir, puis les chats tachetés… Oppression toujours. Jusqu’au jour où…
Un discours de Tommy Douglas, dans le Canada de 1944. Une manière de parler de politique comme on n’en fait plus. D’une actualité criante. Matière à réflexion.
Et pour une fois, comparaison vaut raison…

mercredi 1 février 2012

1 an chez Jeanne


« Bouge Toît », une association de fait, réquisitionnait, le 5 février 2011, l’école Jeanne Hachette laissée à l’abandon par la Mairie de Perpignan et y logeait quatre familles sans papiers et sans toit. Un an après, deux familles ont été régularisées et relogées et deux autres se sont installées dans les appartements vacants.
Des centaines de familles attendent encore leur toit.
La tâche aujourd’hui comme hier est immense l'association a besoin de tous pour contraindre les pouvoirs publics à faire du logement une priorité politique

Retrouvons-nous le samedi 4 février à 19h30, à l’école Jeanne Hachette, 3 rue Vieilledent à Perpignan (à quelques pas de la Casa Musicale), en musique, autour d’un repas aux couleurs internationales, pour fêter tous ensemble le premier anniversaire de l’occupation de l’école Jeanne Hachette et envisager de nouvelles actions. Inscription : bougetoit@gmail.com


(Pour info, à Perpignan, il y a plus de 8000 logements vacants (dont 4000 classés en longue durée) alors qu'il y a de plus en plus de sans-logis ou de mal-logés.)

Chronique d’un référé expulsion à Nîmes contre des agriculteurs bio en yourtes.

| yurtao.canalblog.com | mardi 31 janvier 2012
mardi 31 janvier 2012


Ils étaient citadins, ils sont campagnards.
Ils étaient bouquinistes, ils sont devenus maraichers biologiques.
Ils étaient locataires en dur, ils sont habitants en yourtes.

cok
Voici l’histoire de Marie et Thierry, un couple de quadras courageux, menacés de démolition, victimes d’abus de pouvoir d’une mairesse ultra procèdurière. Un modèle de machiavélisme et de mauvaise foi pour tous les opposants aux yourtes.
Mais ce couple est combatif et n’entend pas baisser les bras.
Ils ont la pêche des débuts, et n’iront pas enfler les abominables statistiques dénombrant 400 suicides de paysans l’année dernière en France, passés honteusement sous silence.
Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :
Article 5 - La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 12 - La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Ils ont habité la banlieue, les cités, ils étaient salariés, vendeurs, éducateurs, chauffeurs. Dynamiques, adorant la vitalité et la mixité sociale de leur quartier à Sarcelle, ils ont fondé une association pour monter un carrefour culturel et une salle de musique. Grâce à leur travail bénévole acharné et enthousiaste, le projet a remporté un franc succès et une certaine notoriété. Les élus ont reconnu sa viabilité, son sérieux et son utilité et ont promis un gros budget pour agrandir les locaux. La perspective de l’argent a excité des partenaires et déclenché des conflits de pouvoir, jusqu’à miner les relations et faire exploser l’équipe. Dégoutés, le couple a préféré partir et changer de vie.
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En l’an 2000, ils sont revenus au pays natal de Marie, aux confins oriental du Gard, dans la belle plaine de l’Uzège.
Débarquant avec presque rien, ils ont vécu dans une grotte puis dans une ruine, avant de trouver un appartement en location. Ils ont dû déménager plusieurs fois : fins de bail, congés pour revente du logement, jusqu’à ce qu’ayant tissé amitiés et relations dans le village de Belvezet, une voisine Anglaise choisissant de rentrer au pays leur loue son mas. Ravis, ils s’installent, confiants sur la durée. Ils continuent ardemment leur activité de bouquinistes, se lèvent tôt, chinent, déballent, revendent sur les foires et marchés. Une autre voisine, désireuse de proximité pour son projet d’horticulture, leur revend quelques ares de terres agricoles. Thierry et Marie commencent à défricher leur terrain tout en continuant les marchés, aidant leur voisine quinquagénaire à planter des centaines de fleurs.
Puis la propriétaire de leur mas décide de céder son bien à une amie, et leur donne préavis de congé. Contraints de déménager une nouvelle fois, c’est un coup dur. Ils ne trouvent rien à louer, ou à des prix inaccessibles, et ils ne veulent pas quitter leur région. Ils adoptent alors la seule solution possible : ils décident de s’installer sur leur propre terrain.
Ils confient leur projet à la mairesse, qui autorise provisoirement, du bout des lèvres, une caravane. Ils suivent des stages de formation en agriculture biodynamique, et en Juin 2010, commencent à préparer leurs terres en partie défrichées, vierges de tout traitement, pour la culture en bio. Le froid arrivant, la vie en caravane étant trop frustre, le couple acquiert, grâce à un prêt familial, deux yourtes, beaucoup plus confortables et salubres.
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Cotisants solidaires, la loi les autorise à loger sur leur exploitation.
Ils savent que la tente, qui a un caractère purement mobilier, n’est pas une construction et n’est soumise à aucune condition d’utilisation, qu’en l’absence de législation répressive, on a entière liberté de planter sa tente sur un terrain non constructible.
Au printemps, ils sèment et plantent, et dés le mois de Mai, ils récoltent leurs premières productions. Sur le marché d’Uzès, ils épatent et régalent copains et clients avec leurs légumes. A dix heures, déjà plus rien sur l’étal. Normal, c’est la première année, ils ont commencé petit sur quelques arpents, ils apprennent. Un voisin, vieux paysan à la retraite, témoin de leur acharnement à la tâche, leur revend alors une surface de terre adjacente pour qu’ils puissent doubler leur production.
Tout va bien, sauf qu’à Belvezet, 243 habitants, regroupement de quatre hameaux en région d’Uzège très cotée, habitée quasiment exclusivement par des nantis, la mairesse s’ennuie ferme en hiver. La commune, village fantôme à la saison froide, est constituée pour plus des trois quarts de résidences secondaires. En été, les 4/4 de luxe voisinent les Porsches et les Mercédés, mais en hiver, le seul engin motorisé reste le tracteur du dernier paysan en activité du coin, vestige insolite au milieu des belles et hiératiques pierres de taille des demeures cossues.
Ce qui explique la conclusion surprenante de la mairesse à l’éditorial du journal municipal qu’elle a photocopié et relié durant le morne hiver, qui souhaite à ses administrés une bonne villégiature. Et qui explique aussi sans doute que ça soit au moment du désœuvrement le plus profond de l’année que les ennuis en provenance de la mairie commencent à déferler sur nos habitants des yourtes.
Leur campement, invisible de la route, sur laquelle d’ailleurs la circulation est inexistante en morte saison, s’abrite sous de vieux chênes délestés de leurs branches mortes et des lianes parasites, au milieu d’une végétation d’arbustes, de buis, de chênes verts, de fourrés et genets. Le couple occupe en hiver la petite yourte, facile à chauffer, et en été, la grande, plus aérée. La veille caravane abrite les petits pots de semis, les outils de jardin, les cartons de livres. Un ruisseau coule au pied de la colline, qui leur procure l’eau de boisson, de cuisson et d’arrosage. Ils n’ont pas d’électricité, se chauffent au bois, s’éclairent à la bougie, ont des toilettes sèches et recyclent leurs déchets. Pas de machines à labourer, que des outils à main. Pas d’eaux polluées puisque pas de produits détergents nocifs, les eaux usées arrosent les plantes. Une phytoépuration est en projet car ils envisagent un petit élevage de poules.
Les yourtes de Marie et Thierry étant des tentes non équipées, (cuisinière à gaz non encastrée, évier non raccordé), elles ne nécessitent pas de permis de construire.
Le jugement de relaxe de la famille Château à Avignon stipule pour la première fois la nature des équipements fixes :
« Il n’existe pas de définition d’équipements intérieurs dans le code de l’urbanisme. L’article 1792 du code civil et la jurisprudence définissent les éléments d’équipements comme ceux affectés à la destination de l’ouvrage (la yourte est un ouvrage, un meuble et non un immeuble) et qui font corps avec l’ouvrage, ne pouvant être enlevés sans destruction de celui-ci. »
Le couple est donc parfaitement légal à vivre et travailler sur sa propriété.
Des dizaines d’autres couples, en particulier des jeunes, travaillent et habitent désormais de cette façon depuis que la yourte est devenue récemment une réponse populaire à la crise immobilière, écologique et économique, sans que ça soulève dans tous les villages de la France profonde d’irréductibles passions ni que ça vire au drame.
Bien au contraire, la plupart du temps, tout le monde est content d’accueillir de jeunes travailleurs motivés, de nouveaux paysans prêts à achalander en aliments de bonne qualité la population locale.
Sauf dans certains fiefs où quelques mals-embouchés obstinés cherchent noise à tout ce qui ne leur ressemble pas. Qui en appellent à une soi-disant légalité qu’ils trafiquent à leur sauce, satisfaisant tous ceux qui bénéficient de la prolifération des contentieux.
C’est malheureusement le cas à Belvezet, où malgré l’accueil chaleureux de la population à nos yourteurs, la mairesse, extraite du marasme de son désert de pierre par un hasardeux coup du sort électoral, focalise soudainement, en Décembre 2010, sur nos apprentis paysans. Il semble que le pouvoir soit fiévreusement monté à la tête de cette dame, qui multiplie les procédures abusives. Elle a pris soin de se faire déléguer par son conseil le pouvoir d’ester en justice. Elle a fait virer une malheureuse de son propre terrain, qui a eu l’audace de s’abriter sous son parasol sans construire de maison.
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Mais, quand elle s’attaque aux yourteurs, six conseillers municipaux (sur onze), écœurés, jettent l’éponge et démissionnent.
Le 1°Janvier 2011, des rumeurs d’expulsion s’étant répandues,
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les habitants de Belvezet, spontanément, sans même en parler au couple visé, rédigent en leur faveur une lettre pétition, paraphée d’une quarantaine de signatures, qu’ils déposent en mairie.
«  Nous vous demandons d’agir en faveur de Marie et Thierry vivant dans une yourte installée sur leurs terrains, où ils comptent procéder à l’implantation de cultures biodynamiques dans le respect et la préservation de la nature... Ils n’ont jamais fait l’objet d’aucune nuisance et œuvrent dans l’intérêt de la commune... Aidez-les de toutes vos compétences juridiques pour qu’ils puissent rester parmi nous ! Nous qui sommes dans nos maisons bien au chaud quand il fait froid, qu’avons-nous encore de disponibilités humaines pour peser des existences contre des lois parfois trop rigides qui conduisent à l’exclusion ? »
Enfin, l’hiver sort de sa torpeur à Belvezet !
La mairesse répond à certains signataires arbitrairement choisis en niant son intention d’expulsion et convoque à une réunion protagonistes et conseillers.
Le 18 Février 2011, l’ensemble des participants défend le couple de yourteurs et, au bout de trois heures tonitruantes, la mairesse est déconfite.
Elle se ressaisit rapidement. L’hiver est chaud, enfin, elle règne.
Un mystérieux « arrêté » est promulgué le 22 Février 2010, accordant au couple un moratoire de trois mois « pour tout mettre en œuvre afin de trouver une solution de logement ». La mairesse en personne, mielleuse, le leur fait signer, se gardant bien de leur en donner un double. En effet, il ne s’agit pas d’un arrêté comme elle le clame, mais d’un simple extrait du registre des délibérations du conseil. La menace n’y tient que sur un mensonge : soi-disant que le code de l’urbanisme, qui a toujours bon dos pour emmerder les braves, interdit d’habiter en zone naturelle et agricole, même avec un projet de maraichage !
Le 1° Juin, le fameux et fumeux moratoire arrive à « exécution » sans que les yourteurs, en plein boulot dans les sillons, n’aient empaqueté le moindre carton.
Le 29 Aout 2011, la mairesse met ses menaces à exécution et enclenche une procédure judiciaire pour « régulariser » la situation des époux.
Et là, afin de frapper fort et légitimer son arbitraire, elle procède à une mesure inédite et particulièrement violente, du jamais vu dans la nomenclature des poursuites judiciaire contre des résidents en yourtes en France, les poursuites étant en général du ressort des DDE.
Elle dépose « une requête à fin d’autorisation de constat » au Président du tribunal de Nîmes pour obtenir une ordonnance lui permettant de dévier la violation de domicile et pénétrer légalement chez le couple. Ceci sous prétexte de décrire la situation délinquante. Le président du tribunal, qui n’a pas dû y regarder à deux fois, consent, dans les termes exacts proposés par la requérante.
Normalement, la « requête pour constat » est de facto utilisée par les propriétaires d’immeubles voulant récupérer leur bien occupé par des squatteurs. L’« ordonnance sur requête » est une ordonnance d’urgence qui permet de demander le concours de la force publique sans aucun procès, sans explications, sans débat contradictoire. Elle n’est normalement possible que si les circonstances imposent l’absence de contradiction, par exemple pour empêcher un ex-conjoint violent de revenir au domicile familial tuer son ex-épouse, lorsqu’un mari suspecte une infidélité et demande une constatation d’adultère, lorsqu’un bailleur soupçonne une sous-location, ou si une personne blessée en chutant dans un escalier redoute la réparation des marches glissantes avant le procès.
Autrement dit, la mairesse, surexcitée par l’urgence d’un grave péril public, considérant à tort les yourteurs illégaux sur leurs propres terres, bafoue non seulement le droit de propriété, mais aussi l’interdiction générale de pénétrer chez un tiers, interdiction qui, prise au sens large, empêche même de se pencher sur un fond privé, d’y faire passer un objet aux fins d’observation ou de mesure, ou de constater un élément matériel situé sur un fonds voisin.
De même qu’afin de réserver l’effet de surprise, un compte bancaire peut être saisi par le créancier sans que ladite ordonnance n’ait été signifiée préalablement au débiteur, la copie de la requête et de l’ordonnance sur requête ne sont portées à la connaissance de l’adversaire qu’au moment de l’exécution !
C’est ainsi que, le 27 Octobre 2011, sans aucune notification préalable, Marie et Thierry sont catapultés devant le fait accompli.
Ils voient débarquer à neuf du matin deux huissiers, un serrurier et quatre gendarmes pour perquisition et photographie de toutes leurs possessions !
Intimidés et abusés par l’urgence invoquée et les termes de l’ordonnance qu’on leur balance sous le nez, stipulant que l’huissier peut se faire assister par un serrurier et la force publique, alors que le terrain n’est pas clôturé et les yourtes ne sont pas fermées à clef, ils se soumettent, en tentant gentiment de se justifier.
Mais, même si Thierry arrive sans faux-semblant à discuter et même rigoler avec les gendarmes, Marie ressent à juste titre cette intrusion comme une violation de vie privée.
Obligée de montrer à sept hommes inconnus comment elle dort, fait pipi, s’habille, cuisine et se débarbouille,
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elle le vit très mal et se sent profondément humiliée.
Finalement, le constat, détaillant minutieusement leurs habitations, leur mode de vie et leurs biens, jusqu’aux cuves de récupération d’eau de pluie et la petite pompe qui remonte l’eau du ruisseau, est accompagné d’une vingtaine de photos en gros plan sur les brosses à dents, les casseroles et les oreillers. Une honte.
Marie et Thierry auraient été pourtant dans leur droit de refuser l’accès à l’intérieur de leurs yourtes d’habitation, car le constat n’était censé viser que les installations sur le terrain. Les intervenants ont profité de leur saisissement et de leur ignorance pour envahir leur domicile.
Rappelons la définition du Domicile :
« Lieu où, que l’intéressé y habite ou non, a le droit de se dire chez lui, quel que soit le titre juridique de son occupation et l’affectation donnée aux locaux » .
S’agissant du domicile d’une personne physique, il correspond à une habitation quelconque et ses dépendances, telles qu’une terrasse, ou une cave. En revanche, si cette protection s’étend aux domiciles provisoirement inoccupés, elle ne couvre ni un véhicule automobile, ni un terrain non clos.
L’article 432-8 du Code pénal stipule que le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, de s’introduire ou de tenter de s’introduire dans le domicile d’autrui contre le gré de celui-ci hors les cas prévus par la loi est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende.
L’article 226-4 sanctionne l’introduction ou le maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, d’un an d’emprisonnement et d’une amende…
Par ailleurs l’article 76 rappelle que les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération a lieu. Cet assentiment doit faire l’objet d’une déclaration écrite de la main de l’intéressé.
Donc, pour résumer, il suffit de refuser pour que l’intrusion se transforme en violation de domicile.
La Cour européenne des droits de l’homme s’est prononcée en 2008 sur le principe de la proportionnalité des moyens procéduraux par rapport au but visé. Une visite domiciliaire fondée sur un soupçon d’infraction est contraire à l’article 8 de la convention des droits de l’homme, la déclaration d’un soupçon n’étant pas en elle même « une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. »
CHEYEN se propose d’approfondir nos connaissances sur ce genre de procédure abusive, afin que ces actes inconstitutionnels à la limite de la légalité, qui dénotent des méthodes particulièrement douteuses, ne se reproduisent plus, en particulier à l’encontre de yourteurs surpris et démunis.
Forte de ce désapage public, la mairesse enjoint son avocat à poursuivre au tribunal notre couple de yourteurs. Un bon avocat, qui connait par cœur le code de l’urbanisme, car l’urbanisme, sur ces coteaux bénis de soleil, c’est la racine de l’opulence.
Et, même si ces yourteurs paysans n’ont rien de hippies ou autres dangereux marginaux ou allumés chroniques dont sont friands les imaginaires des réactionnaires paranoïaques, on doit réquisitionner tout ce qu’il faut pour virer la racaille des tentes illico, d’un coup de râteau. L’acte d’accusation long d’une douzaine de pages se trouve donc miraculeusement enrichi de pléthore de références à la loi.
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Tant pis pour ceux qui se réjouissent que la vie revienne joyeusement depuis quelques temps dans ce petit coin de nature, entre tulipes, salades, betteraves et les trois vaches rustiques à poils longs que le paysan fait brouter juste à coté, tant pis pour les artistes, les intellos, les libéraux et les citadins en villégiature de Belvezet et alentours, qui viennent siroter leur café aux yourtes, en se réjouissant de l’insolite et si chaleureuse ambiance que ce couple sait faire partager. Tant pis aussi pour ceux qui apprécient de s’achalander en patates bio sur place. Et tant pis pour la mixité sociale si chère à nos tourteraux en yourtes.
Le 25 Janvier 2012, le couple reçoit une assignation en référé devant le tribunal de grande instance de Nîmes, les obligeant à se présenter devant un juge des référés ce Mercredi 1 Février.
Ils encourent la démolition immédiate de toutes leurs installations !
Encore une fois, l’urgence est invoquée pour faire passer l’ignominie !
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CHEYEN s’est immédiatement mobilisé pour informer et soutenir les accusés, ainsi que pour fournir à l’avocat choisi par les époux Laurent documentations juridiques et jurisprudences rassemblées grâce à la bonne volonté des yourteurs précédemment mis en cause.
Nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire très prochainement sur ce blog.
Nous vous remercions de vos commentaires et soutiens pour Marie et Thierry, que vous pouvez déposer à la suite de ce message.

truk en plus :

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VIE ET HABITAT CHOISIS : .. R (ÊVE OU) ÉVOLUTION ?
vieethabitatchoisis.blogspot.com
Halem - Habitants de Logements Ephémères ou Mobiles
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Association Droit Au Logement
dal-info.org

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macabane.info - vendredi 19 mars 2010
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